
Signature historique entre ACEP x SUNU

oct.
C’est en 2015 que le monde de la finance et de la banque a pris conscience des risques encourus avec le réchauffement climatique. Si les mesures prises depuis sont discutables et discutées, un point est avéré, la prise de conscience est réelle.
C’est à la suite de la COP 21 qui s’est tenue à Paris en 2015 que le monde de la finance a réellement pris conscience des risques que le réchauffement climatique faisait peser sur les marchés. Dans la foulée de cette conférence, Mark Carney alors gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre et président du conseil de la stabilité financière du G20, prononce un discours qui fera date sous le titre de « la tragédie des horizons ».
Le concept de la tragédie des horizons décrit les impacts d’une catastrophe collective dont les conséquences se répercutent au-delà de l’horizon des politiques actuels. En d’autres termes, Mark Carney alerte le monde de la finance sur le fait que les risques encourus suite au réchauffement climatique ne sont pas pris en compte par les décideurs des marchés dont les politiques se limitent la plupart du temps à un horizon de quelques années.
Qu’est-ce que le risque climatique ?
Mark Carney insiste sur la nécessité d’analyser la situation sur le long terme. Pour ce faire, il définit trois types de risques. Tout d’abord le risque physique, celui-ci concerne les pertes enregistrées par les acteurs économiques suite aux dommages provoquées par les catastrophes naturelles. On estime ainsi qu’en 2022, les catastrophes naturelles ont coûté 10 milliards d’euros à l’ensemble du monde de l’assurance.